L’enfant préféré
par Elise Duvaleix, psychopraticienne en vision intégrale de la santé

« J’ai honte de le dire, mais j’ai un enfant que je préfère… »

Situation très douloureuse pour un parent, souffrante également pour un enfant qui a entendu ces mots.

// déconstruction de la croyance

Alors non, on n’a pas un enfant qu’on préfère : on a un enfant avec lequel on préfère être en relation. Cela peut être parce qu’on a des goûts partagés, des centres d’intérêt communs. Cela peut être aussi parce qu’avec l’enfant qui n’est pas le « préféré », on est plus souvent mis face à nos problématiques : la relation est moins fluide, moins confortable.

// se pardonner

Être en relation avec son enfant reste
être en relation. Comme dans toute relation, il en est des plus
simples, plus douces, et d’autres qui nous mettent plus en réaction.
Les plus simples sont riches d’échanges, de douceurs, et les plus
complexes sont riches d’apprentissages sur nous-mêmes.

// en résumé

… il y a l’enfant avec lequel il est plus plaisant de passer du temps, et l’enfant qui va nous faire le plus évoluer. Simplement, chacune de ces relations nous nourrit différemment.

Cela fonctionne également avec les enfants décédés.

Et comme dans toute relation, nous avons à cheminer !